- La faiblesse de l'homme, qui fait son humanité justement et le différencie des bêtes
sauvages, c'est sa culpabilité, son besoin de justifier ses crimes.
(p.71)
- La bonté de l'homme s'arrête où commence sa souffrance. C'est dire si elle est limitée.
(p.79)
- On ne peut ni recommencer ni refaire sa vie, avec ce qu'elle est et a été il faut
poursuivre, découvrir au fond de soi le silence et l'avenir ouvert, la richesse du
monde, le travail à accomplir, les valeurs à défendre.
(p.88)
- Comment une partie de l'espèce humaine en est-elle venue à juger l'autre partie de
l'espèce indigne de vivre ? Nous ne sommes pas près d'expier cette folie. Elle laissera
des traces sur l'ensemble des générations futures pendant des siècles.
(p.115)
(Edition de L'Olivier/ Le Seuil, 2002) Première édition : 1993
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