Bertrand Russell (1872-1970)

La conquête du bonheur


  • Je ne crois pas qu'il existe quelque rationalité supérieure dans la souffrance. (p.16)

  • ...se passer de certaines choses que l'on désire est un élément indispensable au bonheur. (p.19)

  • Une certaine capacité à endurer l'ennui est donc indispensable à une vie humaine et ceci est une des choses qui doivent être enseignées aux jeunes. (p.43)

  • La capacité à endurer une vie plus au moins monotone devrait être acquise dès l'enfance. (p.44)

  • ..une génération incapable de supporter l'ennui sera une génération d'hommes médiocres,... (p.45)

  • Rien n'est aussi épuisant que l'indécision et rien n'est aussi futile. (p.51)

  • Si j'étais médecin, je prescrirais des vacances à tout malade qui considère son travail comme important. (p.52)

  • ... en mettant les choses au pire, rien de ce qui nous arrive n'a une importance cosmique. (p.54)

  • Ce qu'un homme considère délibérément avec toute sa raison comme juste lorsqu'il est lucide, devrait être une norme valable dans tous les moments de sa vie. (p.72)

  • Personne n'a jamais profité d'avoir manqué de respect à soi-même. (p.74)

  • S'il est souhaitable que les gens âgés traitent avec respect les désirs des jeunes, il n'est pas souhaitable que les jeunes traitent avec respect les désirs de leurs aînés. (p.95)

  • Le secret du bonheur est le suivant: élargissez le plus possible vos intérêts... (p.111)

  • Celui qui aime assister aux matches de football est supérieur en cela à celui qui ne l'aime pas.[...]Plus un homme à des sujets d'intérêts, plus il a d'occasions d'être heureux et moins il est à la merci du destin, car s'il perd un sujet d'intérêt, il peut toujours se rattraper sur un autre. (p.114)

  • De toutes les formes de prudence, la prudence en amour est peut-être celle qui est la plus fatale au vrai bonheur. (p.134)

  • Le seul homme totalement indifférent au pouvoir est l'homme totalement indifférent à ses semblables. (p.171)

    (Petite Bibliothèque Payot.1962 Traduit de l'anglais par N.Rabinot)


Bertrand Russell (1872-1970)

Sceptical Essays (Essais sceptiques)


  • Reason may be a small force, but it is constant, and works always in one direction, while de forces of unreason destroy one another in futile strive.
    (Sceptical essays: in chapter «The Harm that good men do»)
    (Il se peut que la raison ne soit qu'une petite force, mais elle agit toujours dans le même sens, tandis que les force de la déraison ne détruisent les unes les autres dans une lutte stérile.)

  • La grande masse des croyances qui nous guident dans notre vie quotidienne sont tout bonnement une expression du désir, corrigées de-ci de-là, en des points isolés, par le rude choc de la réalité.


Bertrand Russell (1872-1970)

Autobiography


  • THREE PASSIONS, simple but overwhelmingly strong, have governed my life: the longing for love, the search for knowledge, and unbearable pity for the suffering of mankind. (Vol 1,p.13)

  • ..in human relations one should penetrate to the core of loneliness in each person an speak to that. (Vol 1,p.146)


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dernière mise à jour : 16/11/2009 version: YF_2000