- Je le pense ainsi : la nostalgie, le mal du pays comme on dit, est une
richesse, un formidable gisement.
(p.9)
- La nostalgie est comme la spéléologie, une démarche risquée, on entre en
soi, on avance pas à pas dans les profondeurs de son âme, de sa mémoire, de son
histoire, avec toujours l'espoir d'atteindre le fond et de pouvoir retrouver le
chemin du retour.
(p.9/10)
- [...]l'histoire donne peut-être la direction mais la géographie a le
dernier mot. Je crois qu'en ce temps les grandes civilisations ne pouvaient
naître et de développer qu'à proximité, des grands fleuves.
(p.31/32)
- Je ne sors jamais de la nostalgie sans malaise. La réalité est là, elle
n'est guère conciliante.
(p.133)
- Sans la nostalgie et sans l'attente du lendemain, que serait la vie ?
(p.134)
Éditions Gallimard, 2007 - ISBN 978-2-07-034126-9
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