Variété (I et II)
- Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes
mortelles. (La crise de l'esprit - première lettre - et première phrase)...
- ..Et nous voyons maintenant que l'abîme de l'histoire est assez grand pour tout
le monde.
(idem)
- .. Les grandes vertus des peuples allemands ont engendré plus de maux que
l'oisiveté jamais n'a crée de vices. (idem)
- L'Europe est avant tout la créatrice de la science. Il y eu des arts dans tous
pays, il n'y eut de véritables sciences que d'Europe.
(p.47)
- L'ordre pèse toujours à l'individu. Le désordre lui fait désirer la police ou
la mort.
(Variété II, p.177)
(Editions Gallimard 1924 Collection Folio/essais)
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Regards sur le monde actuel
- Le temps du monde fini commence.
(p.23)
- Toute politique implique (et généralement ignore qu'elle implique) une certaine
idée de l'homme, et même une opinion sur le destin de l'espèce, toute une métaphysique
qui a du sensualisme le plus brut jusqu'à la mystique la plus osée.
(p.34)
- L'histoire justifie ce que l'on veut. Elle n'enseigne rigoureusement rien, car elle
contient tout, et donne des exemples de tout.
(p.40)
- La politique fut d'abord l'art d'empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde.
(p.59)
- L'idée que nous sommes libres dilate l'avenir du moment.
(p.379)
- Prenons garde d'entrer dans l'avenir à reculons.
(p.381)
- Que jamais revivant ce qui est aujourd'hui ne te vienne à l'esprit cette lourde parole:
A quoi bon
(p.382)
(Editions Gallimard.1945. Collections Idées)
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dernière mise à jour : 11/11/2002
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version: YF-06/2001
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